Cette année Reims à toutes jambes est devenu Run in Reims, une nouvelle organisation chapotée par ASO.
Les courses ont été avancées d'une semaine par rapport à la date traditionnelle et le parcours du marathon a été complètement revu avec un passage dans les vignes.
S'agissant du semi, le tracé reste identique à ces trois dernières années dans son premier tiers.
Nous empruntons ensuite la route de Cormontreuil > Taissy avant de revenir sur Reims le long du canal.
Côté météo, les conditions sont idéales pour la course à pied : 7° et peu de vent.
Ma course...
Parti dans la première vague, le départ est fluide. Les élites partent devant et derrière le peloton reste assez compact. Ce n'est qu'au 4ème km que je me retrouve avec un coureur lyonnais.
Nous sommes réguliers (+/- 16km/h) pour rejoindre Cormontreuil, où dans une zone moins "urbaine", la température semble baisser au contraire du rythme de mon compagnon d'échappée qui relance pour faire la jonction avec 2 autres coureurs.
Si j'arrive à encaisser cette accélération, je suis contraint de le laisser filer après le 10ème km (37'27") lorsque le faux plat de Taissy se présente. Je gère ce coup de moins bien et parviens à relancer quand Mathieu (parti dans la 2ème vague) me rattrappe aux abords de St-Léonard.
Au 15ème km, le chrono affiche 56'25". Les jambes répondent plutôt bien (même si je n'ai pas pu suivre Mathieu) puisque les kilomètres s'enchaînent sous 3'50".
L'arrivée se profile mais je ne vois pas le panneau du 20ème km.
Sur le coup, je suis un peu perdu mais j'entends vite mes fidèles supporters placés sous le pont où il doit rester à peine 400 mètres.
Je regarde mon Garmin qui est encore en 1h18'.
Je savoure alors ces derniers instants de course et rentre en 1h19'31" au 33ème rang avec la satisfaction d'être enfin passé sous les 1h20' à Reims malgré un vendredi noir.
