Francis Mourey et le peloton internationnal se retrouvent cette après-midi dans les dunes belges de Coxyde pour y disputer la 3ème manche de coupe du monde, une répétition avant le mondial du 29 janvier prochain sur ce même parcours.

"Ça peut être complètement différent entre la Coupe du monde et le Mondial, confirme le sextuple champion de France. En l’absence de pluie ces derniers temps, le sable est moins lourd et moins compact que l’an passé. On va se retrouver plus souvent à pied, sur pas loin de 30 % du circuit".

Vainqueur vendredi à Nommay mais mal en jambes hier à St-Etienne-lès-Remiremont, Francis Mourey s'est repris aujourd'hui en terre helvète en s'adjugeant l'International Radquer Frenkendorf.

Il devance l'Italien Cristian Cominelli et le Suisse Marcel Wildhaber.

Nouvelle victoire de Francis Mourey au cyclo-cross de Plougasnou devant Steve Chainel et John Gadret. Julien Absalon et Mathieu Boulo complètent le top 5.

Nouvelle victoire de Francis Mourey en terre marloise...

Steve Chainel et John Gadret complètent le podium.

 dans la presse...

Prenez place derrière Mourey

Francis Mourey a confirmé mardi qu’il était bel et bien le numéro un Français, signant du même coup une cinquième victoire consécutive à Marle.

On lui annonçait de sérieux concurrents. Mardi, sur le circuit de Marle devenu très difficile à cause de la pluie subitement tombée, Francis Mourey (FDJ) a mis tout le monde d'accord. Le numéro un, c'est lui ! « Mourey, il fait sa vie, on ne s'en occupe pas. » Nicolas Bazin (Big Mat Auber 93) résume à lui seul l'écart qui existe entre le champion de France et les autres. « On a fait la course avec John Gadret et Aurélien Duval pour gagner, mais sans compter Francis », avoue de son côté Steve Chainel, autre protégé de Marc Madiot et Martial Gayant à la FDJ. Chainel a, du reste, fait le travail puisqu'il s'est emparé de la 2e place.
En tête dès les premiers hectomètres, Francis Mourey, 4e du dernier championnat du Monde, n'a pas laissé espérer ses rivaux. « Dès les premiers virages il y a eu des chutes, j'ai voulu éviter ça, raconte celui qui signe un 5e succès consécutif à Marle. Je connais bien le parcours, il est très dur, et si on prend un petit avantage tout de suite, c'est difficile pour les autres de revenir. »
Devant le millier de spectateurs, Mourey a ainsi pu gérer sa course, comme il le fera lors de ses prochaines échéances, dès samedi en Belgique et dimanche à Plougasnou (Bretagne) où il retrouvera une grande partie des cracks français. « J'enchaîne cinq cyclo-cross nationaux ou internationaux en quinze jours mais entre deux, je récupère, indique-t-il. La forme est là mais il ne faut pas se griller avant les objectifs des championnats de France et du Monde. Les fils rouges de ma saison seront le challenge national et la coupe du Monde. »
Satisfait des deux premières places de ses poulains, l'Axonais de la FDJ Martial Gayant se veut réaliste : « Les deux ont préparé la saison hivernale, c'est normal qu'ils soient à leur place. Mais pour Marc (Madiot) et moi, c'était quand même un championnat de France en novembre au lieu de janvier. Francis se démarque déjà des autres, il est sur une autre planète. »
Bien que « sur une autre planète », Francis Mourey a confirmé qu'il sera une nouvelle fois à Marle le 1er novembre prochain. Un parcours « très physique qui me plaît, avec en plus cette année la pluie (...) Tout était réuni pour que je réussisse. » Bleu blanc rouge sur le dos mardi, le Doubiste de 31 ans tentera alors de décrocher une sixième victoire. Avec le maillot arc-en-ciel sur les épaules ?

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Au moins onze étapes sur les 21 que comporte le Tour de France peuvent se révéler piégeuses ou déterminantes :      

Liège (prologue): parcours tout plat, rappelant l'exercice gagné par le Suisse Fabian Cancellara en 2004 dans les artères de la Cité ardente. Premiers écarts en perspective.

Boulogne-sur-Mer (3e étape): les monts du Boulonnais (trois côtes dans les 18 derniers km) précèdent l'arrivée jugée en côte, comme lors du Championnat de France 2010.

La Planche des Belles Filles (7e étape): la montée finale de quelque 6 kilomètres, au sud du Ballon d'Alsace, affiche plus de 8% de pente. Avec des passages à 13%, et plus encore dans les 300 derniers mètres.

Porrentruy (8e étape): la côte du Passage de la Douleur, en début de parcours, donne le ton. Six ascensions au total figurent au programme, la dernière étant un vrai mur (Col de la Croix) à 15 kilomètres de l'arrivée.

Besançon (9e étape): premier long "chrono", de 38 kilomètres, à partir du site de la saline royale d'Arc-et-Senas, classé par l'Unesco. La route passe par une vraie côte pour rejoindre Besançon.

Bellegarde-sur-Valserine (10e étape): le Grand Colombier, le grand col du sud du Jura, est enfin visité par le Tour. Long, pentu, spectaculaire, il est distant au sommet de 43 kilomètres de l'arrivée, le plus souvent en descente.

La Toussuire (11e étape): l'étape-reine des Alpes, à la distance réduite (140 km), propose deux "monuments", la Madeleine et la Croix-de-Fer par le versant du Glandon. Suivent le Mollard et la montée finale vers la station savoyarde.      

Foix (14e étape): le port de Lers, méconnu, a déjà été emprunté. En revanche, le mur de Péguère, avec des passages extrêmes (jusqu'à 18 %), est une nouveauté dans cette étape d'ouverture des Pyrénées, côté Ariège.

Bagnères-de-Luchon (16e étape): les quatre cols historiques des Pyrénées (Aubisque, Tourmalet, Aspin, Peyresourde) sont au rendez-vous sur la route traditionnelle du Tour reliant Pau à Luchon.

Peyragudes (17e étape): montées et descentes se succèdent sur les 50 derniers kilomètres. Le port de Balès mène à Peyresourde puis à la courte montée vers l'arrivée inédite de Peyragudes.

Chartres (19e étape): les rouleurs ont une dernière opportunité à la veille de l'arrivée à Paris. Le parcours, long (52 km) et plat à travers la Beauce, leur est entièrement favorable dans ce contre-la-montre individuel.

Cadel Evans fera l'impasse sur le Tour Down Under (Australie) en janvier afin de décaler son début de saison, une saison axée autour de trois objectifs : le Tour, les JO de Londres et les championnats du Monde.

"Nous aurons une équipe plus forte pour défendre le titre au Tour de France mais aussi un effectif qui peut décrocher des gros résultats dès le début de saison, sans dépendre de moi. Cela me laissera plus de fraîcheur pour juillet et la suite."

Doublé français sur la course en ligne espoir masculin à Copenhague : Arnaud Démare s'impose devant Adrien Petit après avoir dominé le sprint du peloton.

 Philippe Gilbert n'a pu conservé son maillot blanc de leader qu'il laisse à Edvald Bosson Hagen lors de la 4ème étape de l'Eneco Tour (clm 14,7kms). Il pointe désormais à 12" du Norvégien. La lutte promet d'être serrée dimanche sur une étape type Amstel Gold Race.

L'étape du jour est remportée par Jesse Sergent, le coureur Néo-Zélandais de la RadioShack.